Le son est l’un des plus forts vecteurs d’émotion. En live dans un concert, dans un film ou dans des écouteurs, une chanson ou une musique ont le pouvoir d’énergiser, d’attendrir, d’émouvoir ou de rappeler des souvenirs à la personne qui les écoute. Cet élément essentiel est de plus en plus pris en compte dans les scénographies d’exposition et fait l’objet d’un soin particulier, que ce soit au niveau du contenu que des technologies utilisées.
Mais avant de voir comment les artistes et les scénographes qui conçoivent les expositions l’utilisent pour mettre en valeur les œuvres et quels outils ils ont à leur disposition, définissons d’abord ce qu’est l’art de la scénographie.
Scénographie d'exposition et muséographie : deux spécialités différentes et complémentaires
Pour bien comprendre ce qu’est la scénographie, il est essentiel de la différencier de sa proche cousine, la muséographie.
Qu'est-ce que ce que la muséographie ?
La muséographie est l’art et de concevoir et de mettre en œuvre des expositions dans les musées. Elle inclut plusieurs éléments :
- Le choix des objets exposés et les objectifs culturels et/ou scientifiques de l’exposition.
- La détermination du ou des publics ciblés.
- La création d’un parcours cohérent et captivant pour les visiteurs.
- Le choix et l’utilisation appropriés des supports visuels, interactifs et narratifs pour communiquer les informations et les idées importantes.
La muséographie vise à créer une expérience enrichissante pour les visiteurs, en mettant en valeur les collections et en facilitant la compréhension et l’appréciation du contenu présenté.
Et la scénographie ?
Une fois les œuvres choisies et le parcours de visite élaboré, il faut passer à la mise en scène. C’est le travail du scénographe dont la tâche sera de dessiner les scènes de l’exposition, à la manière d’un architecte ou d’un metteur en scène. Selon les thématiques et les contraintes techniques, il collabore avec les conservateurs des musées, les commissaires d’exposition ou les responsables de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire.
De nos jours, la notion de scénographie englobe divers domaines, allant de l’agencement spatial des musées et des expositions à celui des espaces urbains et des paysages. Cette discipline trouve également des applications dans le domaine du spectacle vivant, sur les plateaux de télévision, au cinéma, et bien d’autres encore. Les responsabilités d’un scénographe varient en fonction du lieu et de la nature spécifique de l’aménagement requis, offrant ainsi une grande diversité de champs d’action.
Un travail scénographique réussi combinera donc les aspects visuels, sonores, graphiques, tactiles ainsi que le travail sur l’éclairage et les odeurs si cela est pertinent.
Comment les scénographes jouent avec le son
Le son fait partie intégrante de la scénographie d’exposition. Ce média, par son aspect immersif, offre une grande variété de solutions et s’avère essentiel pour donner vie à un parcours de visite. Dans une époque où l’image est souvent privilégiée, le son peut être une source d’innovations créatives et d’expériences scéniques et sensorielles uniques.
De nombreuses solutions techniques de sonorisation d’espaces publics ont vu le jour ces dernières années. Aujourd’hui, les scénographes utilisent principalement :
Les douches sonores et les enceintes directionnelles
Posées sur des murs ou au-dessus des visiteurs, elles offrent la possibilité de transmettre un message sonore de façon précise et localisée.
Elles présentent cependant quelques limitations :
- Ces deux dispositifs ne fonctionnement pas en extérieur.
- Le rendu des douches sonores n’est pas optimal dans un lieu bruyant.
- Le son émis par les enceintes directionnelles est très aigu ce qui n’est pas toujours très agréable pour l’auditeur.
- Il peut y avoir des effets de rebond du son sur certaines surface. Pour ces deux technologies, il faut donc prendre en compte l’acoustique de la pièce.
Les audioguides et applications smartphones
Historiquement, les audioguides sont les dispositifs de visite autonomes les plus utilisés. Faciles à manier par tous les publics, des innovations ont permis de grandement les améliorer :
- L’arrivée des casques semi-ouverts a permis de moins isoler l’auditeur lors de sa visite.
- Les casques avec son binaural orienté, où la musique et les bruits sont enregistrés comme l’auditeur les perçoit naturellement, procurent une impression d’enveloppement par le son.
Depuis quelques années, certains lieux touristiques ont également développé leurs propres applications téléchargeables sur smartphones. Elles offrent les mêmes possibilités que les audio guides, avec une interactivité plus importante permise par l’écran des appareils. Néanmoins, pour le confort des autres visiteurs, les utilisateurs de ces applications doivent porter des écouteurs ou un casque. Ce qui rend le parcours de visites très individuel.
La borne audio Losonnante : un dispositif unique pour impliquer et immerger le visiteur
De nos jours, les expositions prennent des formes toujours plus diverses. Elles ne se limitent plus aux musées, mais investissent les espaces ouverts tels que les bibliothèques, les galeries, les jardins, les églises, ainsi que des lieux insolites, des paysages aménagés, des architectures contemporaines, des showrooms d’entreprises, des magasins, etc.
Ces lieux deviennent de nouveaux supports pour les objets, les oeuvres d’art, les sculptures et les créations temporaires ou permanentes.
C’est pour tirer parti de ces nouveaux scénarios d’exposition que l’équipe de Losonnante a développé l’unique borne audio par conduction osseuse disponible sur le marché mondial.
Notre dispositif immerge totalement le visiteur dans le son et se démarque par son approche novatrice de la diffusion audio, offrant ainsi des expériences captivantes, sensorielles et enveloppantes, qui transcendent la simple narration. La borne audio Losonnante offre de nouvelles possibilités à la scénographie d’exposition, invitant le spectateur/auditeur à un temps de pause devant une œuvre ou un paysage.
Avec Losonnante, l’auditeur est impliqué dans une écoute. Il n’a pas un rapport passif avec le son. Confortablement installé sur un mobilier sur mesure, le visiteur vit une expérience immersive, en se bouchant les oreilles pour s’isoler du bruit environnant et fixer son attention sur l’oeuvre observée. Cette césure avec le monde extérieur est ici recherchée et non subie, comme ça peut être le cas avec les audioguides.